Concepts d'ingénierie de portefeuille

Tirer les leçons de la liquidation du marché obligataire

par James Parkyn

Le marché boursier est sans aucun doute la star du monde de l’investissement – il retient la plus grande attention des médias, des analystes et des investisseurs individuels.

Cela a été particulièrement vrai au cours de l’année dernière, grâce à un puissant marché haussier qui a suivi le krach provoqué par la crise de la COVID qui a fait grimper l’indice composé S&P TSX de plus de 65% et le S&P 500 de plus de 75% à partir du bas atteint le 23 mars 2020.

Le marché obligataire, en revanche, n’attire généralement pas beaucoup l’attention du grand public, même s’il est beaucoup plus important en termes des sommes investies que le marché boursier et joue un rôle crucial à la fois dans l’économie et dans les portefeuilles d’investissement diversifiés.

Cela étant dit, le marché obligataire a fait les manchettes ces derniers temps. Depuis le début de l’année, les prix des obligations dans le monde ont fortement chuté et les rendements ont grimpé en flèche. (Les rendement obligataires représentent ce que les investisseurs reçoivent des intérêts payés par les obligations. Les prix et les rendements des obligations évoluent en sens inverse.)

Après avoir atteint un creux de seulement 0,45% l’été dernier, le rendement des obligations du gouvernement du Canada échéant dans 10 ans a plus que triplé pour s’établir à environ 1,50% actuellement. L’histoire a été similaire aux États-Unis et dans d’autres grands marchés.

La baisse des prix des obligations (et la hausse des rendements) reflète l’optimisme croissant quant à une croissance économique plus forte alors que les campagnes de vaccination s’accélèrent et que des stimuli continuent d’être injectés dans l’économie par les gouvernements et les banques centrales. Les investisseurs parient qu’une croissance plus rapide entraînera une hausse de l’inflation, ce qui entraînera une hausse des taux d’intérêt.

C’est un grand changement par rapport au sentiment qui a poussé les prix des obligations à la hausse l’an dernier. À l’époque, l’économie souffrait d’une récession historique, les banques centrales réduisaient les taux d’intérêt et, contrairement à maintenant, la préoccupation était la déflation, pas l’inflation. Les prix des obligations ont fortement augmenté, propulsant les rendements à des niveaux les plus bas.

En raison de cette hausse des prix, le marché obligataire canadien a généré un excellent rendement de 8,69% en 2020. La situation est très différente jusqu’à présent en 2021. La baisse des prix des obligations a effacé plus de la moitié des gains de 2020 en seulement deux mois.

Cela démontre le risque relatif des obligations à long terme, qui sont beaucoup plus sensibles aux variations des taux d’intérêt que les obligations à court terme.

Les taux d’intérêt étant si bas, de nombreux investisseurs ont décidé d’acheter des obligations à plus long terme ou des obligations de moindre qualité parce qu’elles offrent des rendements plus élevés. Cette prise de risque correspond à un engouement général d’acheter des actifs de toutes sortes, des crypto-monnaies aux actions de technologies en passant par les sociétés d’acquisition à vocation spéciale (SPAC).

Cependant, comme nous l’avons vu avec le renversement des rendements obligataires, les marchés des capitaux peuvent changer rapidement. Warren Buffett a d’ailleurs mis en garde les investisseurs face aux obligations de mauvaise qualité dans sa lettre annuelle aux actionnaires de Berkshire Hathaway.

Il est important de se rappeler le rôle qu’une allocation obligataire doit jouer dans votre portefeuille. Elle est là pour amortir la volatilité du marché boursier et fournir des liquidités. C’est pourquoi nous nous en tenons à des fonds obligataires à court terme et de haute qualité dans les portefeuilles que nous gérons. Leur faible volatilité joue un rôle de stabilisation que nous recherchons tout au long des cycles de marché.

Quant à la récente baisse des prix des obligations, la bonne nouvelle est que cette douleur à court terme cédera la place à un gain à long terme. Les rendements obligataires ont augmenté, ce qui signifie des rendements obligataires espérés plus élevés à long terme.

L’étude des performances passées ne vous mènera pas là où vous voulez aller

par James Parkyn

Les investisseurs ont vécu une année de montagnes russes en 2020. Une profonde chute du marché boursier au printemps dernier a été suivie d’un puissant rallye qui a propulsé le S&P 500 vers de nouveaux sommets et le S & P / TSX Composite qui flirt avec un nouveau record.

Imaginons Robert, un épargnant qui planifie sa retraite et qui est resté en marge de toutes ces turbulences et a finalement décidé de franchir le pas et d’investir une partie de son argent en bourse.

Robert regarde les chaînes d’information financière à la télévision et a entendu divers gestionnaires de fonds communs de placement prédire où les marchés et les actions individuelles se dirigeront dans les mois à venir. Avec tous les conseils et prédictions contradictoires qu’il a entendus, il n’est pas surprenant qu’il ait du mal à décider à quels gestionnaires faire confiance avec son argent.

C’est à ce stade que Robert et son conseiller en placement décident de se pencher sur les performances passées de divers fonds communs de placement afin de trouver les meilleurs à acheter.

Bien sûr, ils connaissent les petits caractères au bas des documents de marketing des fonds communs de placement qui préviennent que « les performances passées ne sont pas un indicateur des résultats futurs », mais comment Robert est-il censé choisir autrement?

Malheureusement pour lui et pour d’innombrables autres investisseurs dans des fonds activement gérés, les petits caractères ne sont pas superflus! Les performances passées des fonds n’offrent en fait guère de précisions sur les rendements futurs.

Les recherches menées par Dimensional Fund Advisors montrent que seulement 21% des fonds d’actions du premier quartile aux États-Unis ont maintenu un classement dans le premier quartile au cours des cinq années suivantes (dans les données de 2009 à 2019). Pour les titres à revenu fixe, le résultat est de 29%.

Même si vous étiez l’un des chanceux à avoir investi dans l’un de ces fonds les plus performants, vous n’auriez eu aucun moyen de le savoir lorsque vous avez effectué votre investissement. Les chances n’étaient définitivement pas de votre côté.

En effet, un pourcentage énorme de gestionnaires de fonds ne génère pas de rendements supérieurs à leur indice de référence. Dans le cas des fonds d’actions américaines gérés activement, 89% ont sous-performé l’indice S&P Composite 1500 sur dix ans jusqu’à la fin de 2019, selon le rapport SPIVA publié par S&P Dow Jones.

Même un gestionnaire de fonds communs de placement capable de battre le marché pendant 10 ans ou plus pourrait bien être tout simplement chanceux.

Bill Miller représente sans doute un des exemples le plus spectaculaires d’un gestionnaire dont la chance a tournée. Gérant le fonds phare de Legg Mason, Miller a battu l’indice S&P 500 pendant 15 années consécutives de 1991 à 2005. Puis, alors que la crise financière et la récession commençaient, Miller a fait des paris désastreux sur les actions du domaine financier qui ont conduit son fonds à perdre les deux tiers de sa valeur à la fin de 2008.

Miller a lui-même attribué sa séquence de victoires à « peut-être 95% de chance ». Un autre ancien stratège en investissement de Legg Mason a estimé que la probabilité de battre le marché dans les 15 années se terminant en 2005 était d’une sur 2,3 millions.

La réalité est que se fier aux performances passées pour choisir ses investissements, c’est comme conduire sa voiture en regardant dans le rétroviseur. Cela ne fonctionne pas (sauf si vous conduisez en marche arrière). Les preuves montrent clairement que les fonds gérés activement ne peuvent pas battre systématiquement le marché et étudier leurs performances passées ne vous donnera que l’illusion qu’ils peuvent.

Pour Robert, la réponse est d’arrêter de se soucier de trouver les meilleurs gestionnaires actifs et plutôt d’utiliser des fonds indiciels gérés passivement pour construire un portefeuille largement diversifié et à faible coût. C’est ainsi que vous devez garder les yeux sur la route à parcourir et vous préparer à tous les virages, bosses ou détours qui pourraient survenir en cours de route.

Comment faire en sorte que votre diversification ne se transforme en concentration

par James Parkyn

Fondamentalement, l’investissement devrait être un processus relativement simple. Cependant, lorsque les émotions, des théories erronées et de mauvais conseils entrent en jeu, les choses peuvent devenir très compliquées.

La bonne façon d’investir est de décider d’une stratégie d’allocation d’actifs qui correspond à vos objectifs et à votre tolérance au risque tout en vous assurant que votre portefeuille est largement diversifié entre les classes d’actifs et les zones géographiques. Ensuite, vous mettez en œuvre la stratégie en sélectionnant des titres à faible coût et en restant investi dans les hauts et les bas des marchés pour récolter les rendements qu’ils offrent.

Bien sûr, il faut de l’expertise pour suivre de manière optimale cette recette, notamment en choisissant les meilleurs titres pour faire le travail; rééquilibrer périodiquement vers votre allocation d’actifs cible; et vous assurer que votre portefeuille est fiscalement efficace.

Néanmoins, le principe directeur doit être la simplicité. Mais de nombreux investisseurs choisissent exactement le contraire: ils choisissent de rendre leurs portefeuilles plus complexes.

Ce n’est pas surprenant. Ils sont bombardés chaque jour d’informations sur l’économie, les affaires internationales et les hauts et les bas du marché. Ils entendent les présentations des conseillers sur la dernière opportunité d’investissement spécialisée et finissent par acheter.

Leurs portefeuilles sont remplis d’une grande variété d’investissements – preuve des différentes modes et théories dont ils ont été la proie au fil du temps. Ils peuvent même croire qu’ils ont diversifié leur portefeuille en ajoutant des fonds étroitement ciblés ou des actions individuelles. En fait, le résultat n’est pas une diversification mais une concentration – ils ont aggravé leur portefeuille en n’optimisant pas leur diversification.

En examinaient les titres sous-jacents des fonds qu’ils possèdent, ils constateraient qu’ils ont augmenté leur risque en le pondérant vers un secteur, une région ou une catégorie d’actifs en particulier, et ont engagé des frais de gestion élevés pour ce faire. Tout ira bien lorsque le marché montera, mais lorsque le vent tournera, leurs rendements peuvent s’échouer sur les rochers.

À titre d’exemple, nous savons qu’il existe un grand nombre de fonds communs de placement et de FNB axés sur le secteur de la technologie. Ils sont populaires ces jours-ci auprès des gens qui espèrent tirer profit du rallye du secteur technologique cette année. Dans mon blogue précédent, j’ai discuté des dangers de développer une fixation sur le marché boursier américain, car il est tiré à la hausse par les actions technologiques, au détriment d’autres classes d’actifs, comme les marchés émergents.

Un autre exemple est la recherche actuelle de rendement à la lumière des taux d’intérêt historiquement bas. Cela conduit certains à prendre plus de risques en concentrant leur portefeuille dans des actions à dividendes ou d’autres titres à rendement plus élevé.

Il existe de nombreux autres paris sectoriels ou tactiques que vous pouvez faire, mais ils partagent tous le même défaut, c’est-à-dire tenter de déjouer le marché en prévoyant les gagnants et les perdants. Nous savons par expérience que cela ne fonctionne pas sur le long terme et que tous ces paris n’aident pas à diversifier votre portefeuille.

D’un autre côté, une diversification mondiale robuste fonctionne. En combinant des titres dont la performance n’est pas bien corrélée, vous diminuez votre risque sans réduire vos rendements attendus.

Il n’est pas facile de rester discipliné lorsque l’économie traverse une période de turbulence prolongée et que les marchés sont volatils. Mais il est bon de savoir que s’en tenir à la simplicité dans vos investissements est votre meilleur choix lorsque tout le reste est devenu si compliqué.

Comment la diversification vous permet de mieux dormir la nuit

par James Parkyn

Il semblait que rien ne pouvait faire obstacle aux actions technologiques américaines. Depuis le printemps, des géants comme Apple, Amazon, Facebook et Tesla ont grimpé toujours plus haut malgré une pandémie qui s’aggrave dans de nombreux états et une profonde récession qui sévit dans l’économie mondiale.

Cela a changé début septembre lorsque, sans avertissement, les poids lourds de la technologie américaine ont heurté un mur. Une vente massive de technologies a entraîné le marché américain dans son ensemble vers le bas, le S&P 500 ayant chuté de 7% en seulement trois jours de négociation.

Personne ne peut dire si les actions américaines continueront de baisser dans les semaines à venir ou si elles se redresseront pour atteindre de nouveaux sommets. Mais en regardant la performance relative des marchés boursiers mondiaux, vous pourriez être tenté de parier fortement sur un rebond du marché américain.

Après tout, les actions américaines ont fait feu de tout bois au cours de la dernière décennie. L’indice S&P 500 a affiché un rendement composé annualisé de 13,6% de 2010 à 2019, contre 5,3% pour les marchés développés hors des États-Unis (indice MSCI World ex USA) et seulement 3,7% pour l’indice MSCI Emerging Markets.

Cependant, il suffit de regarder un peu plus loin dans l’histoire pour comprendre pourquoi il est si important de ne pas se laisser emporter par les rendements récents sur un marché donné.

La dernière fois que le marché américain a atteint des sommets extraordinaires, c’était pendant la bulle technologique de la fin des années 90. Lorsque la bulle a éclaté, il s’est ensuivi une période de 2000 à 2009, connue sous le nom de « décennie perdue » pour les actions américaines. Au cours de ces années, l’indice S&P 500 a enregistré l’une de ses pires performances sur 10 ans avec un rendement composé annualisé de moins 0,95%, selon ce rapport de la firme Dimensional.

En revanche, les marchés émergents au cours de ces années ont produit un rendement annuel composé de 9,8%. Une stratégie de diversification de portefeuille incluant une exposition aux marchés émergents aurait donc amorti vos faibles rendements américains.

Un examen plus approfondi de la performance historique des marchés émergents met encore plus en lumière les avantages potentiels de la diversification de votre portefeuille en dehors des États-Unis et du Canada.

Un autre rapport de Dimensional note qu’une allocation persistante aux marchés émergents de 1988 à 2019 a généré un rendement annualisé de 10,7%. Cela a battu les 5,9% des marchés développés en dehors des États-Unis et était similaire aux 10,8% générés par le S&P 500, y compris les solides rendements de la dernière décennie.

Maintenant, vous auriez dû supporter beaucoup de volatilité sur les marchés émergents pendant cette période, bien plus que sur les marchés développés, soulignant la nécessité de faire preuve de patience, de discipline et d’une allocation d’actifs appropriée, met en garde le rapport Dimensional.

Cependant, le rapport note également que les marchés émergents ne sont pas seulement un segment croissant des marchés mondiaux (12,5% de la capitalisation mondiale à la fin de 2019), mais aussi généralement « sont devenus plus ouverts aux investisseurs étrangers avec moins de contraintes sur la mobilité des capitaux ».

La composition de ces marchés a également évolué. Bien que vous puissiez penser que les marchés émergents sont principalement basés sur les ressources, vous vous trompez dans le cas des économies asiatiques telles que la Chine, Taiwan et la Corée du Sud, où le secteur technologique est en plein essor. En effet, la principale pondération sectorielle de l’indice MSCI Emerging Market est la technologie de l’information à 18,4%.

Les avantages de la diversification géographique sont évidents. Investir sur les marchés mondiaux réduit le risque de votre portefeuille en vous exposant à un ensemble plus large de forces économiques et de marché que celles fournies uniquement par les marchés américains ou canadiens.

En vous assurant que votre portefeuille dispose de la bonne combinaison d’actifs pour offrir une diversification maximale, vous vous donnez les meilleures chances de récolter les rendements que les marchés mondiaux ont à offrir tout en contrôlant le niveau de risque que vous prenez.

Dans la deuxième partie de cette série, j’examinerai les autres formes de diversification et certains de ses dangers.

Adopter le rendement du marché: la base de l’investissement intelligent

par James Parkyn

Lorsque le marché boursier était en baisse en février et mars, il aurait été naturel de s’inquiéter de la gravité de la situation et de se demander si vous devriez réduire vos pertes. C’est dans des moments comme ceux-là où les émotions peuvent brouiller votre jugement et conduire à des décisions irréfléchies.

Mais il suffit de regarder la reprise rapide du marché dans les mois qui ont suivi le déclin pour comprendre à quel point ce type de réflexion à court terme peut être dangereux pour votre santé financière à long terme.

Si vous aviez quitté le marché lorsque ceux-ci ont atteint leur plus bas niveau le 23 mars (après une baisse de 37% au Canada et de 35% aux États-Unis), vous auriez raté le puissant rallye qui a suivi. Vous auriez certainement regretté votre décision lorsque le marché s’est mis à grimper, jour après jour. À la fin juin, le rebond se chiffrait à 38% au Canada et 40% aux États-Unis.

Pour éviter ce genre d’erreurs et investir avec succès, vous devez renoncer à l’idée séduisante que vous pouvez battre le marché. Au lieu de cela, vous devez adopter les rendements du marché en vous efforçant de les capturer efficacement sur le long terme.

Il est souvent difficile pour les personnes intelligentes et prospères d’accepter qu’elles devraient viser à obtenir les rendements du marché, en particulier lorsque le secteur financier et les médias leur disent constamment qu’ils peuvent le battre.

Mais considérez les difficultés de choisir des titres individuels, ou des fonds gérés activement, qui surclasseront un indice comme le S & P / TSX Composite ou le S&P 500.

Vous ou votre gestionnaire de fonds serez en concurrence avec des millions d’investisseurs avertis à travers le monde qui achètent et vendent des titres chaque jour. Collectivement, ils traitent instantanément toutes les informations disponibles et les attentes concernant les titres. Leurs décisions commerciales fixent des prix de marché qui reflètent toutes ces informations. Bien sûr, de nouvelles informations et événements entraîneront une modification des prix, mais ceux-ci sont intrinsèquement impossibles à prédire jusqu’à ce qu’ils se produisent.

C’est l’essence même de la théorie de l’efficience des marchés développée par le professeur Eugene Fama de l’Université de Chicago dans les années 1960. Depuis que Fama, qui a remporté le prix Nobel d’économie en 2013, a proposé sa théorie, d’autres chercheurs universitaires ont décrit des circonstances dans lesquelles les titres peuvent être mal évalués. Notamment, les économistes comportementaux attribuent une mauvaise évaluation à diverses erreurs psychologiques et biais cognitifs, tels que l’excès de confiance et l’aversion aux pertes.

Cependant, même si les valeurs peuvent parfois être mal évaluées, le défi est de reconnaître quand c’est le cas. La preuve est que même les investisseurs les plus sophistiqués disposant des meilleures ressources sont incapables de le faire régulièrement.

En effet, les fonds d’investissement gérés activement sous-performent systématiquement les fonds indiciels passifs à faible coût. Par exemple, Standard & Poors rapporte que 89% des fonds d’actions nationales américaines ont été en retrait de leur indice de référence sur 10 ans à la fin de 2019.

Indépendamment de ce que vous pourriez lire ou voir dans les médias, la réalité est que personne ne peut prédire l’avenir et quel impact les événements auront sur les marchés. En adoptant le rendement des marchés, vous quittez le cycle de tenter de prédire l’avenir avec toute la tourmente émotionnelle et le potentiel de mauvaises décisions qui vont avec.

Au lieu de cela, vous acceptez que la volatilité comme celle que nous avons connue en février et mars est une phase normale mais désagréable de l’investissement. Vous vous y préparez en détenant un portefeuille de placements passifs largement diversifié au sein et entre les classes d’actifs et les zones géographiques.

Un investissement vraiment intelligent ne consiste pas à surpasser les marchés. Il s’agit de s’en tenir patiemment à un plan d’investissement qui vous permet de capter les rendements du marché sur le long terme.