par James Parkyn
Certaines des grandes banques canadiennes ont récemment reçu beaucoup de critiques pour leur décision de cesser de vendre des fonds communs de placement de sociétés externes par le biais de leurs services de planification financière.
La CIBC, RBC et TD affirment que la décision d’autoriser les planificateurs financiers à vendre uniquement leurs propres fonds est une réponse aux nouvelles règles qui entreront en vigueur à la fin de cette année. Ces règles sont connues sous le terme ‘connaissance du produit’ et font partie d’un ensemble plus large de réformes axées sur le client et mises en place par les autorités de réglementation des valeurs mobilières du pays.
Ces nouvelles règles sont conçues pour garantir que les entreprises d’investissement et leurs conseillers ont une connaissance approfondie des produits qu’ils recommandent aux clients.
Pour les entreprises, cela signifie avoir des politiques, des procédures et des contrôles en place pour surveiller les investissements offerts aux clients et fournir une formation aux conseillers à leur sujet. Pour les conseillers, cela signifie recommander uniquement des investissements approuvés par l’entreprise et démontrer qu’ils comprennent ce qu’ils recommandent et s’assurer qu’ils conviennent au portefeuille d’un client.
L’objectif global des réformes axées sur le client est de créer une norme plus élevée de conduite des conseillers qui placera les intérêts des clients en premier. Essentiellement, cela pourrait être considéré comme une codification et une amélioration des meilleures pratiques de l’industrie que de nombreux cabinets et conseillers intègrent déjà, allant de la collecte d’informations détaillées sur les clients à la démonstration de la connaissance des produits, à la révélation des conflits potentiels et à la priorité des intérêts des clients.
La décision des trois grandes banques de cesser de vendre des fonds communs de placement de tiers a suscité un tollé de la part des critiques des médias et du secteur financier qui affirment que les banques n’agissent pas dans le meilleur intérêt de leurs clients. Ils soutiennent que les banques utilisent les nouvelles règles comme excuse pour ne vendre que leurs propres fonds, qui leur sont plus rentables, par l’intermédiaire des planificateurs financiers des succursales. (Les fonds de tiers seront toujours vendus par les courtiers à service complet des banques et leurs maisons de courtage à escompte en ligne.)
Le chroniqueur du Globe and Mail, Rob Carrick, a noté que les banques privent les investisseurs de la possibilité de choisir de meilleures alternatives disponibles auprès de sociétés de fonds tierces et a déclaré que les trois grandes banques « transformaient effectivement leurs planificateurs en vendeurs de produits bancaires ».
Pour ma part, j’espère que les actions de ces trois grandes banques amèneront les clients à réfléchir à ce qu’ils désirent et ce à quoi ils sont en droit d’attendre de leur conseiller en investissement.
Les autorités de réglementation des valeurs mobilières du pays ont introduit les nouvelles réformes axées sur le client après avoir résisté aux appels à introduire la norme fiduciaire plus rigoureuse pour les entreprises d’investissement face à une vive opposition de l’industrie.
Chez PWL Capital, nous avons longtemps adhéré à une norme fiduciaire dans nos relations avec nos clients et avons soutenu qu’elle devrait être appliquée dans l’ensemble de notre industrie. En vertu d’une norme fiduciaire, une entreprise doit faire passer les intérêts de son client avant les siens et agir strictement dans le meilleur intérêt du client.
Depuis de nombreuses années, notre cabinet est accrédité par le Center for Fiduciary Excellence (CEFEX), une organisation mondiale qui audite et certifie les processus des sociétés de conseil en investissement.
Les cabinets accrédités par le CEFEX adhèrent au Global Fiduciary Standard of Excellence. Pour obtenir cette accréditation, PWL a dû se soumettre à un examen approfondi de nos pratiques afin de valider qu’elles s’effectuent « dans l’intérêt supérieur de nos clients » et, pour conserver ce statut, nous devons nous soumettre à des audits annuels du CEFEX.
Chez PWL, nous n’avons aucun produit maison. Nous avons une liste de fonds d’investissements approuvés qui comprend uniquement les fonds qui ont été analysés et approuvés par notre comité d’investissement.
Ces investissements sont tous peu coûteux et fiscalement avantageux. Ils n’offrent aucune rémunération à PWL ou aux conseillers de la société, et ils reflètent notre philosophie selon laquelle les portefeuilles passifs offrant une large diversification sont les clés du succès des investissements à long terme.
Par cela, nous démontrons notre conviction inébranlable que les conseillers en placement doivent toujours agir dans le meilleur intérêt de leurs clients. C’est la fondation sur laquelle repose notre entreprise.